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MIENNE CASBAH
MIENNE CASBAH
par Himoud Brahim dit MOMO
« Mienne Casbah :
Dis-moi pourquoi ton cœur palpite la vie avec ce que je respire,
Et pourquoi dans ton éblouissant regard je sens le mien s’attendrir ?
Dis-moi pourquoi ma peau s’habille avec le souffle qui passe sur tes terrasses, et pourquoi ce souffle lèche les lambeaux de la vérité accrochée à tes pans ?
(…)
T’a-t-on dit Mienne Casbah, que le centre de la vie, c’est là où le cœur surnage ?
T’as-t-on dit que l’île verte c’est toi ?
T’a-t-on dit que la montagne à la crête neigeuse c’est aussi toi ?
T’a-t-on dit que le trésor permanent est un rubis caché dans le cœur de celui qui croit ?
Celui qui croit, Mienne Casbah, ne voit que par toi ! »
La Casbah d’Alger en péril
La Casbah d’Alger (*)
La Casbah d’Alger appelée « la Casbah » (en arabe : القصبة, « la Citadelle », désignée sans mentionner le nom de la ville) est un quartier d’Alger comprenant aujourd’hui la vieille ville.
Elle compte une population de 62 582 hab.(2005) et 1 043 hab./km
Appellation
Même si d’autres villes ont une casbah, seule celle d’Alger est appelée sans mentionner le nom de la ville, ainsi pour Constantine, on dira : casbah de Constantine.
Histoire
C’est le premier noyau urbain de la ville d’Alger depuis la haute antiquité (VIe siècle av. J.-C.). Elle s’appelle Casbah depuis la période turque.
Fondée par le souverain ziride Bologhine ibn Ziri.[1] La forteresse qui domine la ville, est construite à l’époque ottomane entre 1516 (débutée par Arudj Barberousse) et 1592 (achevée sous le règne de Kheder Pacha).[2] Son dernier locataire fut dey Hussein. Le général de Bounnont y séjourna en juillet 1830.
Guerre d’Algérie
Nouvellement élus par le « congrès de la Soummam», les membres du CEE (Comité de coordination et d’exécution) : Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda véritables dirigeants de la révolution, avaient décidé de siéger dans la Casbah où ils pensaient avoir une plus grande emprise sur les militants du FLN, de meilleures liaisons et surtout parce qu’ils étaient persuadés que la capitale était propice à la clandestinité totale, avec ses « planques », ses « caches » multiples, ses nombreux agents de liaison perdus dans la masse et les protections de toute sorte dont ils pourraient bénéficier. Et puis siéger à Alger, c’était aussi être au cœur de l’Algérie et y appliquer la guérilla urbaine, aussi importante à leurs yeux que les combats et les actions dans les djebels.
Le 25 février 1957, le héros national Larbi Ben M’hidi, est arrêté par les parachutistes français de Bigeard durant la bataille d’Alger. Il sera ensuite assassiné après qu’il eut avec bravoure affronté la torture. Par son attitude digne il a confondu ses tortionnaires qui ont dû reconnaître le respect dans lequel ils le tenaient.
La Casbah est le lieu essentiel de la « bataille d’Alger » en 1957. Selon Yacef Saadi le chef de la Zone Autonome d’Alger. (ZAA), c’est l’affrontement qui opposa la 10e Division Parachutiste et les indépendantistes du FLN. Selon le général Massu, c’est l’ensemble des actions de toutes sortes, autant humaines que policières, menés par les forces de l’ordre pour enrayer le terrorisme. Sur le terrain, la dite « bataille » est remportée par l’armée française qui démantela complètement les réseaux FLN et l’organisation politico-administrative de la Zone autonome d’Alger, en employant les méthodes qui furent en suite systématisées : recherche du renseignement par tous les moyens, y compris la torture, puis, surtout à partir de juin 1957 retournement et manipulation des ralliés, encadrement et contrôle de la population.
L’infiltration par le GRE dans le réseau de courriers de Yacef Saadi permet la localisation de ce dernier, qui est capturé le 23 septembre, au 3, rue Caton dans la Casbah, en octobre c’est l’exécuteur du FLN, Ali la Pointe qui, cerné avec ses compagnons Hassiba Ben Bouali, Hamid Bouhmidi et Petit Omar au 5 rue des Abderrames, son refuge fut plastiqué par les parachutistes du 1er REP, l’énorme explosion tua également 17 civils du voisinage dont 4 fillettes de quatre et cinq ans
Cinéma
La Casbah a été montrée par des grands cinéastes. Dès le début du siècle dernier, les dédales de la médina sont filmés par les opérateurs des frères Lumières et les actualités de Gaumont et Pathé, et ont servi aussi de cadre à de nombreux films : Julien Duvivier en 1937 dans Pépé le Moko avec Jean Gabin, histoire d’un bandit solitaire et mélancolique qui s’y cache, se perd et meurt. Ou Gillo Pontecorvo en 1965 dans la Bataille d’Alger qui a immortalisé la bataille historique de 1957.
Le film « Pépé le Moko » ou comment les colonialistes voyaient la Casbah
http://www.dailymotion.com/video/x345s7
Enfants jouant dans les ruelles de la Casbah.
http://www.dailymotion.com/video/x3omtu
Entre cette forteresse et le front de mer et sur un site accidenté se sont développées des habitations majoritairement à étages devenues plus tard la vieille ville d’Al-Djazair qu’on a appelé aussi bien plus tard Casbah par extension.
Les caractéristiques les plus marquantes de la Casbah qui lui donnent tout son charme, sont le terrain lui-même qui est accidenté et en pente (118 mètres de dénivellation), les rues tortueuses qui nous renvoient dans un Alger mystérieux et magique d’un autre temps et l’architecture, tant extérieure qu’intérieure des maisons, ces dernières étant caractérisées par une cour intérieure carrée avec une petite fontaine, autour de laquelle est organisée toute l’habitation. La pente est tellement raide dans la partie haute de la Casbah que la plupart des ruelles sont en escaliers. Les experts admirent le prodige architectural qu’offre le spectacle de maisons enchevêtrées sur un plan très incliné, s’appuyant les unes contre les autres depuis des siècles.
Les plasticiens locaux, les écrivains et les poètes, les musiciens et les interprètes, charmés et inspirés par son architecture et son ambiance singulière, continuent de la chanter.
Noyau originel qui valut à la cité mauresque d’El-Djazaïr le surnom d’Alger-la-Blanche, la Casbah est en danger de mort. De la mer, ou du haut de ses terrasses, la vieille médina fait encore son effet. Mais lorsqu’on vagabonde dans le labyrinthe de ses ruelles, le délabrement apparaît criard, poignant. Quand une maison s’écroule, celles qui lui sont proches, par un effet de château de cartes, sont menacées de ruine.
Les premières études pour sauvegarder la vieille ville datent des années 1970, plusieurs plans d’aménagement, d’urbanisme, de rénovation et de mise en valeur ont été mis en place depuis.
La Casbah est classée, depuis décembre 1992, patrimoine mondial par l’UNESCO.
La Casbah et ses rites
Mosquée de Ketchaoua,dans la basse casbah d’Alger.
À Alger, ville moderne, les cérémonies familiales n’ont plus le faste traditionnel d’antan. Mais, dans la Casbah (vieille ville), la coutume est toujours respectée. Les mariages, en particulier, y sont célébrés à l’ancienne manière et donnent lieu à des festivités auxquelles tout le quartier participe.
Dans la Casbah, palais et mosquées foisonnaient mais les démolitions de l’époque coloniale en firent disparaître la majeure partie.
Lorsqu’une maison s’écroule, les autres sont menacées de ruines mais les occupants mettent des années à quitter leurs demeures devenues dangereuses et à accepter d’être relogés. Les habitants de la Casbah dont la maison s’écroule sont relogés dans des ensembles à 20 km du centre d’Alger. Mal préparés à ce genre d’habitat et craignant surtout l’éloignement, beaucoup refusent de s’en aller ou retournent clandestinement au quartier familier. Dans les maisons ouvertes au ciel, il ne reste que des familles de condition très modeste.
Derrière des murs lépreux et des portails toujours fermés, des joyaux d’architecture mauresque périssent lentement, faute d’entretien.
La partie basse de la Casbah, proche de la mer et du port d’Alger, avait été, à l’époque de la splendeur de la cité, un important quartier commercial. Il n’en reste guère de traces si ce n’est un marché aux puces dans une ancienne rue commerçante.
(*) Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre
2 Réponses à “MIENNE CASBAH”
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Pour Mourad Preur,
à L’ATTENTION DE MONSIEUR PREUR.
Il semblerait que ta famille à habitée Dar-Sfaxi, à la haute Casbah. La maison est aujud’hui démolie, je suis architecte et tente un appel pour la reconstruire …mais les familles Sfaxi et Derrasse, n’ont pas de plan et les jeunes (héritiers) n’ont pas de souvenir. Est-ce que votre famille a effectivement habité cette maison? Si oui pourriez vous me la décrire. Combien iol avit de colonnes dans le Wast-Ad-Dar, combien d’tages et de chambres à chque étage etc… Merci.
Cordialement
Djaffar LESBET
recherche la première cimetière d’alger carrée militaire musulman première guerre mondicale
mon arrière grand père soldat est décédé à l’hopital parnet à hussein dey alger malgré des recherches j’ai pas pu identifié la cimetiere exacte en juillet 2011 la cimetière el alia crée en 1942
malgré des rccherches a saint eugene bologhine non identifié