www.elwatan.com le 10.05.12
L’Algérie s’est faite elle-même.
«Le violence est infâme, son résultat est toujours incertain et nul ne peut agir justement quand il est poussé par la haine.» Antar Ibn Chadad
Le hasard est parfois curieux. Il provoque les choses, soupire M’hamed qui pense que certains rendez-vous de l’histoire sont quelquefois étranges.A 18 ans, en 1944, il a été arrêté, torturé et jeté dans les caves de la préfecture d’Alger. Dix-huit ans après, en 1962, il est le patron de cette même préfecture d’Alger où il officie en tant que directeur de cabinet du regretté Nadir Kassab. Alors, il se rappelle des propos de son avocat d’autrefois, Maître Sansonneti et de sa flamboyante plaidoirie en déclarant : «Monsieur le président, depuis que je porte cette robe, je n’ai jamais eu peur de dire la vérité. Il y a quelque temps, sur ces mêmes bancs, j’ai défendu des socialistes, des communistes, des gaullistes. Ils sont actuellement au pouvoir. Il ne serait pas impossible que ces gens, que vous êtes en train de juger, seront un jour à la tête de ce pays.»
Prémonitoires, les propos de l’avocat s’avérèrent justes, résume Tazir M’hamed Bacha, qui nous racontera les mille et une péripéties de sa vie mouvementée. De sa première militance au sein de la Jeunesse de Belcourt à la création de l’organisation spéciale dont il fut un témoin privilégié, à la solitude des prisons dont il a été un pensionnaire régulier, aux exactions innombrables de la soldatesque coloniale à l’origine notamment de la disparition de plus de 3000 Algériens à La Casbah, M’hamed raconte calmement cette étape douloureuse, car, dit-il : «Seuls peuvent juger la guerre ceux qui l’ont vécue dans leur âme et dans leur chair.»
Comité de la jeunesse de Belcourt
Mais M’hamed sait aussi faire la part des choses : «Le combat est la seule expérience où l’on peut éprouver un sentiment autentique de fraternité envers celui qui prend les mêmes risques que vous.» Et là, il met en avant les grands mérites de cet homme immense qu’a été Mohamed Belouizdad, brave parmi les braves, qui a été l’étincelle mais qui s’est éteint hélas très jeune, emporté par la maladie. Sur son lit de mort dans un sanatorium en France et alors que Ahmed Haddanou (El Caba) lui demandait s’il avait besoin de quelque chose qu’il pourrait lui rapporter, Belouizdad rétorqua : «Ce qui me manque malheureusement, tu ne peux pas me l’apporter. Ce dont j’ai besoin, c’est d’entendre El Adhan !»
M’hamed parle de la guerre, mais aussi de paix. Celle qui fait cesser les fracas des canons et des bombes, mais aussi celle, beaucoup plus difficile à obtenir, qui doit se frayer un chemin dans le cœur de chacun. «Lors d’un voyage en France, j’ai pu lire un livre, prix Goncourt 2011, dont le titre L’art français de la guerre, d’Alexis Jenni. La lecture de certaines pages de cet ouvrage fut un choc pour moi. En effet, la liste des 3024 Algériens disparus lors de la bataille d’Alger en 1957 dont fait état l’auteur, je l’ai eue entre mes mains en août 1962 dans l’exercice de mes fonctions à la préfecture d’Alger. Cette liste reste une tache noire qu’il convient d’élucider», suggère-t-il.
Tazir M’hamed Bacha est né le 2 janvier 1926 à Djendel (Aïn Defla). C’est en 1933 que son père, Mohamed Ben Mokhtar, vint s’installer à Cervantès avec sa famille. Il avait tourné le dos à sa vocation de fellah pour devenir petit commerçant à Belcourt près de son domicile.C’est dans ce quartier populeux que M’hamed Bacha grandit, fit ses études scolaires à l’école des Mûriers puis à Chazot, enfin au collège de Clauzel avec comme camarade de classe un certain Ali Haroun. Le débarquement des Américains en 1942 mit fin à cette aventure et M’hamed dut intégrer le monde du travail en exerçant en tant qu’auxiliaire aux PTT à la Grande-Poste.
«On était jeunes. Les leaders politiques étaient pour la plupart emprisonnés. On ne devait pas rester les bras croisés. On a créé le Comité de la jeunesse de Belcourt avec Mohamed Belouizdad, Ali Mahsas, Ahmed El Caba, Moumdji…»
Son militantisme lui valut d’être arrêté le 5 octobre 1944 chez lui, au 46 boulevard Cervantès. Il militait au PPA et distribuait l’Action algérienne, journal du parti. «C’est le commissaire Touron en personne qui procéda à mon arrestation. J’avais 18 ans et je venais de me marier. Ils m’ont amené dans les sous-sols de la préfecture d’Alger où les interrogatoires parraissaient interminables. Je suis resté 10 jours dans les caves avant d’être présenté devant un juge d’instruction militaire sous le chef d’inculpation ‘‘d’atteinte à la sécurité de l’Etat’’. C’est dans ces voûtes que j’ai connu Khider, Moali, Boulenouar, tous militants du PPA. Le 4 mai 1945, je suis déféré devant le tribunal militaire d’Alger.»
Comme cela coïncidait avec les manifestations du 1er Mai 3 jours avant à Alger, les condamnations furent très sévères. 12 ans de prison et confiscation des biens. Il est envoyé à Lambese, mais retrouve sa liberté en avril 1946 après l’armistice. «Je reprends du service à Belcourt, où Belouizdad m’installe à la tête des Jeunes de Belcourt, c’est à ce titre que j’ai assisté au 1er Congrès du PPA entamé le 16 février 1947 à Bouzaréah et clôturé deux jours après à Belcourt à la limonaderie l’Africaine appartenant à un vieux militant du Parti, Melaine Mouloud. Lorsque, par hasard, nous nous trouvions parmi la foule de spectateurs du défilé militaire du 14 juillet que les Français organisaient chaque année pour célébrer la fin de la tyrannie chez eux, nous nous sentions secoués par le défi. Pourquoi ? Que représente pour nous cette cérémonie ? Pourquoi n’avons-nous pas nous aussi notre armée, notre drapeau ? Que devions-nous faire ? Les plus lucides répondaient : il faut nous organiser.
De nombreuses idées germaient dans l’esprit des jeunes que nous étions. On était en pleine Deuxième Guerre mondiale. C’est ainsi que fut créé le Comité de la jeunesse de Belcourt, né tel un champignon sur un terrain fertilisé par la politique coloniale de la France qui s’acharnait depuis plus de cent ans par tous les moyens à soumettre notre peuple en lui fermant toute issue pour recouvrer sa dignité et sa fierté.» Les premiers membres fondateurs de ce comité : Mohamed Belouizdad, Ali Mahsas, M’hamed Yousfi, Hamouda et Tazir M’hamed. Le CJB fut intégré comme mouvement jeune du PPA.
Belouizdad nous avait expliqué que c’était le seul parti vraiment nationaliste et révolutionnaire et dont le programme était clair, à savoir l’indépendance de l’Algérie et qui préconisait le seul et unique moyen d’atteindre ce but, à savoir l’action des masses populaires dont nous les jeunes devrions être l’avant-garde.»
Belouizdad, un homme à part
«A la tête du comité, Mohamed Belouizdad va déployer une intense activité et montrer un talent d’organisateur hors pair, qui le révéla rapidement aux instances supérieures du parti. La première grande décision du CJB fut la création d’un journal clandestin. Belouizdad lui donna le titre El Watan. C’était une modeste feuille tapée à la machine et reproduite en plusieurs exemplaires à l’aide de papier carbone. Entre militants, nous parlions souvent de Belouizdad toujours avec affection, respect et admiration.
Mahsas l’appelait Saâd Zaghloul Bacha, en référence au leader arabe en lutte contre le protectorat anglais en Egypte et fondateur du parti Wafd dans les années vingt. Les discussions avec Mohamed étaient très enrichissantes pour nous. Il écoutait beaucoup et intervenait toujours en dernier. Par délicatesse, jamais il ne nous faisait sentir sa supériorité intellectuelle. Le plus instruit parmi nous à l’époque avait à peine le certificat d’études. Mohamed possédait déjà son brevet supérieur, l’équivalent du baccalauréat qu’il avait passé avec succès. La première fois que j’ai entendu parler de Karl Marx, c’était de la bouche de Mohamed, qui avait déjà lu le Capital.
Dès 1947, Mohamed m’associa à la réception des armes. C’est ainsi qu’il me chargea de trouver des caches pour enfouir des armes provenant des restes des armées alliées. J’arrivais à dénicher deux endroits sûrs, le premier au pied de la falaise Cervantès, dans la maison du regretté militant Mohamed Meguerba. L’autre cache, dans une petite propriété à Bouzaréah appartenant à la famille d’un militant, le regretté Derkouche. J’avais connaissance d’une troisième cache qui avait été mise à la disposition de Belouizdad par Mohamed Saradouni, un vieux militant qui gérait un dépôt, à l’emplacement actuel de la station du téléphérique, près du cimetière de Sidi M’hamed. C’est au titre de responsable de la section des jeunes de Belcourt, une des plus importantes du pays, que j’ai eu le privilège d’assister au fameux congrès clandestin du PPA de 1947 au cours duquel fut décidée la création de l’OS qui devait préparer et entraîner les meilleurs militants en vue du déclenchement de l’action directe généralisée et le maintien de l’organisation clandestine politique PPA avec comme couverture légale le MTLD.
Le congrès se déroula la première nuit dans une petite propriété appartenant à un militant de Bouzaréah où Messali était en résidence surveillée après son retour d’exil africain. Avant l’ouverture de la première séance par Messali, un des délégués de la Grande-Kabylie, Si Ouali, demanda la parole. Il tira son revolver caché sous sa ceinture, le posa sur la table et proposa la résolution suivante : ‘‘Tout participant à ce congrès national qui dévoilerait ne serait-ce qu’une partie des délibérations ou des noms de participants est condamné à mort.’’ Ce fut un moment de stupeur générale. On sentait déjà la mort planer sur nos têtes avant l’ouverture des débats. Messali lui-même resta muet, tellement la proposition de Si Ouali était inattendue.
Plusieurs délégués condamnèrent cette proposition, le plus acharné fut le docteur Chawki Mostefaï qui parla des limites de la résistance humaine face à la torture, pratiquée systématiquement par la police coloniale, et surtout fit allusion à une découverte récente à cette date, le sérum de vérité, qui, administré à une personne, est susceptible de lui faire dire tout ce qu’elle sait malgré une volonté contraire. Tous les éléments développés laissèrent Si Ouali inébranlable. Il maintint sa proposition et demanda qu’on la soumette au vote. Le président du congrès, Messali, ne savait plus quoi faire. C’était le blocage total dans un silence impressionnant. On entendrait voler une mouche.
C’est alors qu’on aperçut au fond de la salle une main se lever de quelqu’un qui demanda la parole pour la première fois. Le président lui fait signe qu’il peut parler : ‘‘Je propose, dit une voix claire avec une diction impeccable, qu’on remplace les mots ‘‘est condamné à mort’’ par ‘‘est passible de la peine de mort’’, ce fut un soulagement général. Mohamed Belouizdad venait par un intelligent et astucieux amendement de mettre fin au blocage qui paralysait le congrès avant même son ouverture. Messali, après un long regard de reconnaissance vers Mohamed mit aux voix la résolution amendée. Elle fut votée à l’unanimité y compris par Si Ouali.»
Un laministe convaincu
Le congrès s’acheva au lever du jour, après une longue intervention de Messali qui prononça la clôture de ces importantes assises d’où sortira l’Organisation spéciale dont la mise sur pied sera confiée à Mohamed Belouizdad. Il avait 24 ans, l’âge de l’Emir Abdelkader quand ce dernier reçut la Bayâ en 1832 afin d’organiser la lutte armée contre les Français. La jeunesse est l’âge de l’héroïsme, ce mot n’a jamais été aussi juste que dans le cas de la lutte du peuple algérien. Mais Messali écarta Debaghine et s’arrogea seul le droit de désigner la direction politique du parti. Depuis cette date et peut-être bien avant, les germes de la scission, qui allaient se produire quelques années plus tard entre centralistes et messalistes, étaient semés. Fort heureusement, le 1er Novembre est venu mettre fin à cet imbroglio.
M’hamed milita à Alger avec Mokhtar Bouchafa notamment jusqu’à son arrestation le 1er mai 1957, «où des soldats sont venus à notre domicile pour arrêter mon père disparu jusqu’à ce jour. Alors que moi même je l’ai été par la DST. S’ensuivirent de longs séjours à Bouzarréah, Paul Cazelles, Beni Messous, Bossuet, jusqu’à la libération à la fin de l’année 1960». A l’indépendance, M’hamed est nommé chef de cabinet du préfet Kassab. «Au début, on a eu des problèmes avec les gens des frontières qui voulaient accaparer le siège de la wilaya pour en faire un ministère. Ils nous avaient menacés, et Dieu seul sait qu’à l’époque c’était la seule institution qui marchait.» Heureusement que dès la constitution du gouvernement en septembre 1962, le projet a été stoppé. M’hamed renoue avec ses premières amours, les PTT, puis s’occupe des affaires administratives à la présidence jusqu’en 1980 où il est nommé consul à Agades (Niger), puis au Kef (Tunisie). Il prend sa retraite en 1990.
htahri@elwatan.com
votre blog est très riche, bonne continuation.
je vous invite a consulter mon blog algéie pme : http://www.ouada-yazid.over-blog.com
Très bon blog et Bonne continuation. J’espère que d’autres feront comme vous: disséminer leur connaissance !
Mes blogs pour ceux qui pourraient être intéressés:
Outils de développement Oracle: http://www.degenio.com
News sur la plateforme Google Android: http://www.androidquebec.com
Histoire de Blida: http://www.blida.net et actuellement très intéressé par la période 1750 à 1830
Merci
Hafed Benteftifa
Ce blog est une découverte pour moi, un mine d’informations et de réflexion. C’est par hasard, en souvenir de notre ancienne amitié, Mourad, que je l’ai découvert. Je serais heureuse d’en discuter en direct..
Avec mon meilleur souvenir
Sylvie Haxaire,
Responsable programmes de recherche IFP
-anciennement Editions Technip
je suis une maman française, nous avons fait une kafala avec mon mari algérien a Oran .
nous avons eu le bonheur d’avoir un fils qui a 4 ans aujourd’hui.nous sommes heureux.
je suis adhérente active dans une association pour aider les futurs parents habitant en france a préparer leur dossier kafala pour l’Algérie.
nous rencontrons des difficultés auprés des orphelinats.
souvent la réponse est la même « pas d’enfant »;je reste très septique a cette affirmation, quand on sait que le nombre d’enfants abandonnés est élevé.
et c’est encore plus compliqué quand la demande est faite pour un enfant plus âgé.
je sais a quel point votre implication dans les causes des enfants est importante.
Il ne reste pas grand chose a faire pour facilite a ses enfants de trouver une famille aimante.
en France des circulaires sont mis en place pour nous faciliter les démarches administratives, la kafala est reconnue de plein droit en France sans exequatur,les visas sont donnés dans des délai de 3 a 10 jours………………
je reste a votre disposition si vous voulez continuer cette discussion
cordialement
madame Berrehou francoise
Mourad Preure, élève interne au lycée de miliana, 6eme b et 5eme b je crois,les belles années 63, 54, 65.Nous étions dans la meme classe si vous etes la meme personne.
mes amitiés et j’aimerai garder contact avec vous
C’est un message que j’adresse à un ancien éleve du lycée Mustapha FERROUKHI de Miliana.Mr PREUR Mourad éleve interne années lycée 64-65-66.
Il a été décidé d’organiser une rencontre de tous les anciens élèves du lycée Mustapha FERROUKHI, pour le 01/05/2012 ou le 05/07/2012
Nous serions heureux de vous voir participer aux retrouvailles de 2012, c’est l’occasion de se retrouver et de se remémorer les bons souvenirs…
l’adresse é-mail algermiliana@yahoo.fr
Monsieur Preure,
Je me permets de vous contacter et mettre un commentaire sur ce Blog que je trouve très très riche.
Diplômé de la Sorbonne avec un magistère d’économie et un diplôme post graduate en statistiques.Actuellement jeune Consultant en statistiques sur des sujets liés notamment à l’économétrie des systèmes énergétiques.
Les problématiques et enjeux relatifs au domaine de l’énergie me passionnent …
Par pur hasard et pour ma lecture quotidienne du journal « EL WATAN » , qui est une source d’information et de rapprochement à mon pays, je tombe sur un article « l’Algérie sous pression » où vous avez intervenu et m’a surtout donner envie de savoir qui se cache derrière cette formidable analyse. C’est là où je suis atterri sur vôtre blog que je trouve très très riche, et qui me permettra surement de trouver mon bonheur.
J’aimerai être utile à mon pays, du peu que je pourrai,c’est la raison pour laquelle je suis preneur de vos conseils, vos propositions et celles de vôtre équipe et mêmes celles des participants à ce blog.
Il me reste qu’à vous souhaiter Mr Preure à vous, mais aussi à votre équipe, une très bonne continuation et beaucoup de succès pour ce formidable travail.
PS: je trouve cette citation résumant parfaitement votre travail « Celui qui reçoit une de mes idées la reçoit sans m’en priver, comme celui qui éclaire sa bougie grâce à la mienne reçoit la lumière sans me plonger dans le noir. » – Thomas Jefferson
bonjour à tous et à toutes c’est pour lancer un S O S POUR LE SAUVETAGE DE miliana une ville millénaire que vous aimez tous et qui est en train de péricliter sous nos yeux victime de son age avancé de son isolement mais surtout de l’abandon de ses fils et amis qui l’ont quitté Nous sommes un groupe de citoyens sous la houlette de notre ami et frère BOUMAZA Nadir, professeur d’université en france qui tentons de créer une association pour la renassance de cette cité Peut être pourriez vous nous aider en nous apportant votre expérience dans tous les domaines : économique social culturel etc…Peut etre accepteriez vous de nous rejoindre ? Une chose est certaine c’est que le temps presse et n otre conscience nous interpelle A BIENTOT
Bonjour,
Monsieur Mourad Preure , il me semble vous connaitre, on était dans un même collège à Cherchell ( 6eme) il est vrai que quelques longueurs d’années sont déjà passées. Je me souviens que votre père était, je crois dans la gendarmerie nationale….est ce bien vous?
Je me souviens aussi que vous avez obtenu les meilleurs résultats du département ( tjr pour la sixième) …j’ai beaucoup de souvenirs de cette époque.
Waheb Guemazi
Bonjour
Ce n’est que par hasard aujourd’hui sur Linked IN, que je découvre votre personnalité. Monsieur Mourad vous êtes un porteur d’idée et d’un projet votre blog le confirme réellement.
Depuis longtemps, je n’ai pas croisé une personnalité de votre dimension, soit dans mes lectures, soit dans mes rencontres des forums internationales et moins encore dans le cadre de mon activité principale.
Merci pour ce site et pour tout aussi.
Bonne continuation et longue vie.
Abderrezak
Manager